Sodebo, le nouveau pur-sang de Thomas Coville
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Le skipper a mis à l'eau, hier, au chantier vannetais Mult iplast, son nouveau trimaran Sbdebo Ultim'. Il sera au départ de la Route du Rhum, à Saint-Malo, en novembre.
Sodebo hésite au-dessus du chantier vannetais Multiplast. Soulevé par une grue, le trimaran, énorme araignée d'une longueur de 31 mètres pour 21 mètres de largeur, tourne doucement avant d'être posé tout en finesse dans l'eau. Juché sur le voilier, son skipper Thomas Coville applaudit.
" À l'oeil, c'est à ce moment précis que l'on voit l'assiette du bateau par rapport à sa masse, son volume ".
Sodebo hésite au-dessus du chantier vannetais Multiplast. Soulevé par une grue, le trimaran, énorme araignée d'une longueur de 31 mètres pour 21 mètres de largeur, tourne doucement avant d'être posé tout en finesse dans l'eau. Juché sur le voilier, son skipper Thomas Coville applaudit. « À l'oeil, c'est à ce moment précis que l'on voit l'assiette du bateau par rapport à sa masse, son volume », glissait quelques instants plus tôt le marin.
Sur le quai, l'équipe de direction de Sodebo, autour de son fondateur Joseph Bougro, a savouré le moment. « En seize années de collaboration avec Thomas, c'est le quatrième bateau. Et celui-ci apporte un nouveau souffle dans la course au large », a lancé Patricia Brochard, aujourd'hui à la tête de l'entreprise.
Sodebo est l'ancien Géronimo d'Olivier de Kersauson. Ramené il y a quatorze mois de Brest à Vannes, le trimaran a été remis entre les mains du chantier Multiplast qui l'a construit, et de l'architecte Vincent Lauriot Prévost, du cabinet VPLP, qui l'a dessiné. L'architecte Yves Mignard, installé au Bono, qui a participé à la conception du voilier américain vainqueur de la Coupe de l'América, la voilerie vannetaise North Sails ont été appelés à la rescousse.
Pouvoir voler
Ces hommes de l'art ont adapté le voilier conçu, lors de sa construction, pour la course en équipage, en lévrier armé pour la course en solitaire. Quatre foils ont été intégrés à la structure qui va perdre plus de sept tonnes. Taillé pour la vitesse, Sodebo peut déployer plus de 660 m2 de voiles au portant. « On n'est pas très loin de pouvoir voler avec ce bateau-là », s'est enthousiasmé Thomas Coville.
Le marin s'est plu à mettre en avant le personnel du chantier. Comme Olivier Fragneau, ouvrier prototypiste polyvalent, qui a souligné sa « fierté » d'avoir participé à cette reconstruction.