Multiplast en Nouvelle-Zélande
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Trois techniciens du chantier Multiplast se sont envolés dimanche 24 octobre 1999 pour Auckland, où ils participent à l'optimisation de 6e Sens (challenger français pour la Coupe de l'America 2000) entre deux Rounds Robins des régates qualificatives.
Trois techniciens du chantier Multiplast se sont envolés dimanche 24 octobre 1999 pour Auckland, où ils participent à l'optimisation de 6e Sens, le challenger français pour la Coupe de l'America 2000.
Le mercredi 27 octobre, le bateau construit par Multiplast (24,5m de long et plus de 700m2 de toile au portant) termine en effet à Auckland le 1er Round Robin de la Louis Vuitton Cup (régates qualificatives pour l'America). De cette date jusqu'au 4 novembre, quand il sera jaugé en vue du 2e Round Robin, 6e Sens bénéficiera de plusieurs modifications.
Le bateau va, premièrement, recevoir une quille présentant une section plus fine et moins de surface mouillée. Si l'ancien appendice privilégiait la maniabilité dans les manœuvres de "circling", la nouvelle quille devrait apporter un gain de vitesse permettant au Défi français d'atteindre son objectif annoncé : figurer parmi les 6 premiers qualifiés pour participer à la demi-finale des challengers.
Bien que la quille ait été fabriquée en Nouvelle-Zélande, le Défi a préféré faire appel à Multiplast pour son installation. Yann Penfornis, l'un des 3 architectes du Gilles Ollier Design Team, bureau d'études du chantier : "Nous intervenons pour tous les travaux qui exigent un grand degré de précision. Dans ce cas, la quille doit être exactement verticale et dans l'axe du bateau. De plus, déposer l'ancienne quille n'est pas évident puisqu'en plus des boulons, elle est retenue par un collage d'étanchéité qui peut refuser de céder."
Autres travaux prévus : mettre en place un nouveau safran et adoucir les lignes de fuite de la voûte (partie arrière) pour limiter les mouvements de tangage. Cette dernière tâche incombera à un chantier néo-zélandais, mais le Défi compte là aussi sur l'expertise des techniciens français : "Pour travailler en toute confiance, nous avons besoin de gens qui connaissent l'historique du bateau."